« “J’ai occulté mon passé d’enfant juive blanche des banlieues résidentielles de Kansas City au profit de plusieurs identités noires dont je n’avais pas le droit de me revendiquer : d’abord Noire d’Afrique du Nord, puis Afro-Américaine, et enfin Noire du Bronx, d’origine caribéenne”, a confié Jessica Krug, professeur à l’université George-Washington.
Une professeure américaine qui se présentait comme une femme noire a reconnu avoir menti sur ses origines ethniques et expliqué être en fait blanche, un aveu lourd de conséquences dans un pays où les tensions raciales sont fortes et l’appropriation culturelle fortement dénoncée. » (Tribune de Genève)
Cette nouvelle apparemment anecdotique est un wagon à raccrocher au grand train de l’escroquerie à la souffrance passée, par exemple la Shoah, où l’on a vu des personnes qui n’avaient pas été déportées devenir des survivants par l’opération du Saint Esprit, et porter la bonne parole dans les médias et les écoles.
Black is beautiful !
Tout ça à cause de l’imprégnation due aux médias de masse et aux programmes scolaires qui accordent une place démesurée à cette phase, certes importante, de la Seconde Guerre mondiale. La persécution des juifs de 1941 à 1945 en Europe n’est plus à démontrer, mais l’Histoire européenne ne peut se réduire à la Shoah. Même quand les propagandistes l’imposent par tous les moyens qui sont à leur disposition.
Du côté des Noirs et de l’esclavage, de telles arnaques ne sont pas à craindre, à moins qu’un homme âgé de plus de 150 ans surgisse et déclare avoir été esclave aux États-Unis au début de la deuxième moitié du XXe siècle. Tout est possible, il paraît que nous, les humains, avons théoriquement la capacité de vivre 150 ans.
Beaucoup de faux survivants se sont fait poisser par des journalistes ou des curieux moins « croyants » que les autres, et en général ils ont tous fait mea culpa, pleurnichant parfois pour le mal fait aux vraies victimes. L’explication de cette pathologie psychologico-historique ? Le prestige de la victime, que les promoteurs de la Shoah ont développé depuis une trentaine d’années.
Heureusement, on ne devrait plus voir de fausses victimes de la Shoah dans les années qui viennent et ce, pour une raison bien simple : la limite d’âge. De l’autre côté, on ne devrait plus non plus pourchasser de vieux nazis de plus de 105 ans, ça doit commencer à se faire rare. Et les prises sont de plus en plus petites, comme quand des pêcheurs assèchent un marigot en poiscailles. Et puis, en réalité, dans ce domaine, les grosses prises (réseau Gehlen, Wernher von Braun) ont été utilisées illico presto par le renseignement militaire américain, laissant aux chasseurs de nazis à la noix le menu fretin... pour la galerie.
#JessicaKrug a suscité la surprise et la condamnation. L'Universitaire américaine dont le travail se concentre sur l'Afrique et la diaspora africaine, a déclaré avoir menti sur le fait d'être noire. https://t.co/PRRthFK1Tm
— BBC News Afrique (@bbcafrique) September 4, 2020
Dans l’histoire qui nous est contée par la BBC Afrique, nous avons affaire à un croisement inattendu entre victimologie juive et victimologie noire, ce qui est assez original. Mais le communautarisme noir, agité actuellement par la gauche sorossienne pour faire chuter Trump, nous donne une idée des déstabilisations sociétales à venir, là-bas comme ici.
De chaque côté de l’Atlantique, il est à craindre que le séparatisme Noirs/Blancs soit la nouvelle ingénierie du pouvoir profond. Justement, à ce propos, notre Président bien-aimé s’est fendu d’un beau discours anti-séparatiste au Panthéon, pour fêter les 150 ans de la République (même s’il s’agit déjà de la IIIe). Il a déclaré que la « République n’admet aucune aventure séparatiste ». Hum, hum, intéressant, va-t-il s’attaquer aux lobbies et autres communautarismes qui sont à l’origine de tant de séparations et d’injustices dans notre pays ?
« Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un dieu, (…) entendent imposer la loi d’un groupe, non. La République, parce qu’elle est indivisible, n’admet aucune aventure séparatiste. »
C’est mal connaître le roi du tout et son contraire ! Macron précise sa pensée double, comme la langue du serpent :
« Les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et, par symétrie, ceux qui s’en prennent à eux doivent être lourdement condamnés. » Et d’ajouter : « Ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, aux élus, ne passeront pas. » (Le Monde)
Ah, OK, les séparatistes, c’est les islamistes et les fachos, on résume, n’est-ce pas... Bon, rien de nouveau de ce côté-là, on va juste avoir une loi à la con contre le séparatisme, du genre tous ceux qui mettent en péril la République (c’est-à-dire les lobbies qui la tiennent !), hop !, en taule, ou à l’étouffoir !
Revenons à la Krug, qui a menti comme une arracheuse de dents (blanches) à ses étudiants :
« Ces mensonges représentent “l’exemple même de la violence, du vol, de l’appropriation et des nombreuses façons dont les personnes non noires continuent d’abuser des identités et cultures noires”, a écrit Jessica Krug, s’auto-qualifiant de « sangsue culturelle ».
Toujours selon CNN, cette professeure spécialisée dans l’histoire de l’Afrique et de la colonisation lisait à voix haute le mot « nègre » dans les textes, un terme ultra-tabou aux États-Unis, que seules les personnes noires peuvent prononcer. » (Tribune de Genève)
Post scriptum
Si Jessica n’est pas noire, elle n’est peut-être pas juive ! Et n’est peut-être pas une femme ! Et si c’était un homme blanc de plus de 50 ans (H50+) ? L’horreur...
Notre question
L’esclavage est-il plus ou moins grave que la Shoah ? La réponse d’une spécialiste de la question :